Négociation d’un projet d’accord pour l’avenir de Renault en France



Jeudi 16 Septembre 2021 – En ouverture de séance, FO a fait une déclaration sur la manière dont nous abordons ces négociations.

«  Pour FO, ce projet est une opportunité déterminante pour remettre la France au cœur de la stratégie industrielle de Renault Group !

L’année dernière à la même époque la concertation tournait autour du plan d’économies qui a été construit, nous le rappelons, sans que les orientations aient été partagées préalablement avec les organisations syndicales représentatives.

Aucun élément précurseur ne permettait d’envisager la suppression de 4600 en France ainsi que le transfert des activités de Choisy-le-Roi à Flins.

Depuis, nous avons raccroché les wagons du dialogue social et entre temps Luca de Meo a présenté les orientations stratégiques avec son plan RenauluTion.

Dans le cadre des négociations qui concernent le volet « des activités, de l’emploi et des compétences en France » et avec le retour depuis, à un dialogue social soutenu et de meilleure qualité, les discussions qui s’ouvrent aujourd’hui seront déterminantes pour "Remettre la France au cœur de la stratégie industrielle de Renault", comme l’a souligné Luca de Meo à l’occasion de l’Assemblée Générale des Actionnaires du 23 Avril 2021.

La création de Renault ElectriCity marque l’engagement de la fabrication de véhicules électriques « made in France » et la reconversion des activités de Flins en un système d’économie circulaire, s’inscrit dans les activités d’avenir. Nous attendons beaucoup de cette première séance de négociation afin de faire la preuve que Renault a sa place dans l’écosystème automobile français.

Tout d’abord au niveau de l’activité pour laquelle nous demandons des engagements d’affectation de projets dans les sites de fabrication. L’ingénierie doit rester également une référence pour Renault en France. Nous n’imaginons pas que Renault Group puisse faire face aux transformations profondes liées aux enjeux économiques, numériques et environnementaux sans avoir un projet robuste de gestion des emplois et des compétences, et notamment de recrutement.

Dans le cadre de ces négociations FO adresse à la direction ses exigences que ce soit pour la Fabrication, l’Ingénierie ou les fonctions supports :

  1. Pas de fermeture de site
  2. Des conditions et des moyens au service de la transformation et de l’adaptation des compétences qui soient à la hauteur des enjeux déterminants pour l’avenir de l’emploi
  3. Qu’aucun salarié ne se retrouve « sur le carreau », par des départs contraints.

Pour FO, la priorité reste la préservation et la création d’emplois, ceux d’aujourd’hui et de demain.