Une nouvelle gouvernance pour Renault



UNE NOUVELLE GOUVERNANCE POUR RENAULT

Un enjeu pour les 450 000 salariés de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Un avenir pour les 180 000 salariés de Renault dans le monde

Des perspectives pour les 50 000 salariés de Renault en France

Le  24 Janvier 2019, le Conseil d’Administration de Renault s’est réuni pour acter une nouvelle gouvernance pour Renault. C’est un moment crucial de l’histoire de Renault et de l’Alliance. Monsieur Thierry Bolloré est confirmé dans son poste de Directeur Général et Monsieur Jean-Dominique Sénard, actuellement Président de Michelin, est élu Président du Conseil d’Administration de Renault.

Avec la démission de Carlos Ghosn, entérinée par le Conseil d’Administration, l’Alliance sort enfin de ce feuilleton économico-politico-judiciaire et médiatique qui durant 67 jours s’est joué au mépris de 20 années d’efforts et de coopération des 450 000 salariés dans le monde qui œuvrent au quotidien pour la réussite de l’Alliance devenue leader mondial des constructeurs automobiles.

Une gouvernance à la hauteur des enjeux économiques et sociaux :

Cette nouvelle gouvernance doit tenir compte de ce qui a été fait jusqu’ici. Monsieur Thierry Bolloré, est déjà aux manettes de l’opérationnel depuis un an. Les enjeux auxquels l’automobile fait face aujourd’hui sont colossaux. Les engagements pris dans le cadre de l’accord de compétitivité CAP 2020 négocié et signé par FO en Janvier 2017 sont déterminants pour l’avenir des 50 000 salariés Renault en France. Ce sont notamment des investissements dans les usines (500 M€), des recrutements en CDI (5000 d’ici fin 2019), l’affectation de nouveaux véhicules ou plateforme dans chacune des usines de carrosserie montage en France.

L’avenir de l’Alliance passe par la continuité de ce qui a été engagé jusqu’ici :

Pour l’avenir, nous appelons les dirigeants à tirer les enseignements de cette crise et restaurer la confiance sur la base de ce qui fait la spécificité de ce modèle unique construit depuis 20 ans sur la coopération et l’opérationnel et non sur le financier. Elle a permis à Renault et Nissan de grandir conjointement en profitant de l’apport des synergies et de l’influence bénéfique et complémentaire de l’autre.

FO n’acceptera pas la remise en cause des engagements amorcés : Nissan Micra fabriquées à Flins, Véhicules utilitaires Nissan et le futur projet de véhicules utilitaires Mitsubishi à Sandouville, Véhicules Nissan à Maubeuge, les véhicules électriques à Douai et tous les projets d’ingénierie et de production associés…

Comment la nouvelle gouvernance va-t-elle s’appuyer sur l’histoire de l’Alliance ? Il est clair que le prochain enjeu sera la gouvernance de l’Alliance.

Pour FO, défendre l’intérêt social de l’entreprise, c’est avant tout défendre l’emploi.


FO METAUX COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT 25.01.2019 FO METAUX COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT 25.01.2019